Contact Us

Use the form on the right to contact us.

You can edit the text in this area, and change where the contact form on the right submits to, by entering edit mode using the modes on the bottom right. 

Université du Québec à Trois Rivières
Trois-Rivières, QC, G8Z
Canada

A wide overview of the art research and creation of the French Canadian Philippe Boissonnet. Art holography, digital photography, interactive installation, photo-performance, drawings, and more

Textes réflexifs / Auteur : Philippe Boissonnet

Thèse de doctorat (UQAM, 2013) à http://www.archipel.uqam.ca/6200/

 

FR

 

FR

 

FR

 

2023  L’évanescence holographique. Effet métaphorique de l’inconsitance du réel
Philippe Boissonnet, dans l’ouvrage collectif LIGEIA No 200-204 (dossier Art et et Futur), Fischer Hervé (dir.). Éd. Ligeia (p. 111-122)

Résumé: L’évanescence des images holographiques est emblématique d’une tendance actuelle des technologies de l’image immersive, numérique, lumineuse et spatialisée. Ce texte, articulé autour de la pratique artistique singulière de Philippe Boissonnet, signale une influence paradigmatique du principe d’enregistrement holographique en trois dimensions sur d’autres pratiques de l’image lumineuse en art actuel, mais aussi sur les productions et créations en théâtre immersif, cinéma 3D, spectacles et techniques de diffusion muséologique. Et si toute cette quête de la transparence évanescente, au moment où l’horizon du futur s’opacifie, était porteur d’une sensibilité collective significative de la relativité de nos incertitudes et, par extension, d’une véritable inconsistance du réel?


2018  Peaux-mondes: le corps, entre le monde et l’image
Philippe Boissonnet, dans l’ouvrage collectif bilingue (espagnol/français) « Du corps métamorphosé au corps imprimé ». Éd. Universidad Autonoma del Estado de Mexico / Groupe URAV - Université du Québec à Trois-Rivières. P. 147-160

Résumé: L’image serait-elle devenue la peau du monde: une interface, une connexion sensorielle ? L’image du monde contemporain nius atteunt de plus en plus par écrans interposés. Or, faire écran c’est habituellement limiter l’accès à quelquechose(…) . L’image nous sert à médiatiser le monde pour mieux le comprendre, mais que voyons-nous finalement à force de multiplier les images: la réalité du monde ou celle de l’image? (…) Heureusement entre l’image du monde que nous fabriquons collectivement et celle qui ressemble intimement, il y a tout un jeu métaphorique possible. Un jeu de pour la créativité artistique que j’ai commencé dès le début des années 80 …



2017  Évanescences holographiques : entre illusion, doute et réalité
[Conversation avec Philippe Boissonnet]. Entrevue avec Louise Boisclair. Dans ARCHÉE, revue en arts médiatiques et cyberculture. En ligne, décembre 2017

Résumé: Depuis trois décennies, Philippe Boissonnet sillonne la planète avec ses œuvres holographiques, installatives, parfois interactives. Jouant avec l’apparition et la disparition, c’est un rapport énigmatique avec la réalité et avec le monde qu’il nous propose. Grâce à ses images évanescentes et chatoyantes, notre perception s’enrichit ou se trouble, d’illusion et de doute, mais aussi de fascination et de lumière. Cette conversation explore le rôle de l’affect et de l’émotion dans son processus de création et dans notre expérience esthétique (Louise Boisclair)


2017  - La résilience intégratrice du papier en art actuel, du prénumérique au périnumérique: Philippe Boissonnet, dans l’ouvrage collectif «Territoires du métissage (Réflexion sur la recherche-création», édition Groupe URAV / UQTR. P. 85-90

FR

Résumé: Ce texte interroge la force de résilience de la trace imprimée sur papier alors que nous sommes en pleine immatérialité des images. À partir de quelques références typiques de la période prénumérique des pratiques en art de la communication (Copy Art, Fax Art, Mail Art), je soulignerai comment certaines de leurs dimensions esthétiques et conceptuelles apparaissent maintenant comme autant de signes avant-coureurs d’une esthétique du métissage des médias de l’image numérique avec ceux de l’image non numérique. Dépassant la simple nostalgie, ces pratiques en art actuel préfèrent le papier à l’écran alors qu’elles s’inspirent pourtant de l’esthétique du codage numérique et de ses structures logiques. Il en est ainsi des effets de réseautage, de perte des sources, de fragmentation pixellisée des formes, ou de partage ouvert des données. Les recherches actuelles du groupe URAV, avec le projet en création « Les trois Amériques » en particulier, en font partie.


FR

 

FR

2016 - L'ambivalence spatio-temporelle des images holographiques : une esthétique paradigmatique de la lumière. Dans «Ambivalences de la lumière : expériences, théorisation, représentations», (Beaufort C. dir.). Collection EFM. Pau : éd. PUPPA, France. P. 209 - 228

Résumé: Un flux optique à double sens... À partir de la lumière se bâtit toute une conception de l'histoire du monde, nous raconte la Genèse biblique. La lumière émerge d'abord du chaos pour se séparer de l'obscurité, faire apparaître distinctement le ciel et la terre, et nous aider à sortir de l'indifférencié, c'est-à-dire de l'imperceptible et de l'inintelligible. Selon cette conception cosmogonique, la fonction primordiale de la lumière semble surtout être de séparer, de nous conduire à dissocier (autrement dit : voir clairement) et bien sûr à distinguer entre le « bien », généralement solaire, et le « mal », nocturne. Or si la lumière est « ce qui porte au visible le " jusque-là-laissé-dans-l'ombre " des objets, des espaces et des personnes 2 » (Sicard, 2000), la lumière est aussi pour tout plasticien ce qui aide à différencier la forme du fond, la ligne de la surface, les différentes couleurs de la matière, et de façon générale, l'invisible du visible. Elle nous permet, en transitant par notre système cortico-visuel et en se combinant aux informations kinésiques et haptiques, d'interpréter à distance la différence entre le proche et le lointain, le plan et le volume, par exemple grâce aux indices d'ombre portée. Mais la lumière, à elle seule, n'est ni le monde visible ni la vision en soi (Merleau-Ponty, 1964)....


2016 - Le lointain du monde, si proche soit-il. dans ARCHÉE (février 2016«) revue de cyberculture et arts médiatiques

Résumé: On connait depuis longtemps le but initiatique du voyage - s’éloigner de soi-même et de ses origines afin de mieux comprendre ce qui nous définit - mais maintenant, à force de faire voyager notre regard dans le lointain sidéral et de nous regarder à partir du point de vue extra-terrestre, nous nous sentons appartenir tous à une Home Planet qui, par ricochet, nous fait sentir plus responsables de la manière dont va le monde. Ancré à mon propre acte artistique qui, depuis 1992, interroge l’image géopolitique et géospatiale de la planète en tant que forme de visualisation de notre rapport au monde, ce texte recontextualise l’analyse que le géographe et historien, Denis Cosgrove, a proposé de deux images emblématiques de la Terre vue de l’espace (Earthrise, 1968), et Blue Marble, 1972) […]


FR

2015 - Désir d’effet holographique et inachèvement du regard, dans ARCHÉE (décembre 2015) revue de cyberculture et arts médiatiques

Résumé: Les artistes ont exploré l’holographie, comme système de représentation, dès la fin des années 60. Mais, encore aujourd’hui, l’analyse esthétique de cette forme d’imagerie spatiale basée sur l’interférence et la diffraction lumineuse reste peu développée. Les ambiguïtés perceptuelles de ce type d’images, dues à leur opacité lumineuse, leur présence fantomatique à la fois haptique et visuelle ou leur expansion perspective hors de la surface du support, finissent par créer une catégorie esthétique en soi. Ces images, qui continuent à déranger et fasciner à la fois, apportent effectivement bien autre chose que leur supposé réalisme tridimensionnel photographique : elles apportent une esthétique de l’effet holographique. On la retrouve de plus en plus disséminée à travers divers genres artistiques, en arts plastiques et médiatiques, en arts scéniques et théâtre optique, en présentation muséologique, et bien sûr dans le cinéma de science-fiction en 3D […]

(Version anglaise disponible)


EN

2012 - The shifting appearance/disappearance of holographic images and the dynamic ontology of perceptual and cognitive processes. Dans les actes du colloque du ISDH 2012 (International Symposium on Display Holography), Journal of Physics : Conference Series, vol. 15.

Abstract: The French philosopher M. Merleau-Ponty captured the dynamic of perception with his idea of the intertwining of perceiver and perceived. Light is what links them. In the case of holographic images, not only is spatial and colour perception the pure product of light, but this light information is always in the process of self-construction with our eyes, according to our movements and the point of view adopted. According to the aesthetic reception of a work of art, Holographic images vary greatly from those of cinema, photography and even every kind of digital 3D animation. This particular image’s status truly makes perceptually apparent the “co-emergence” of light and our gaze. But holography never misleads us with respect to the precarious nature of our perceptions. We have no illusion as to the limits of our empirical understanding of the perceived reality. Holography, like our knowledge of the visible, thus brings to light the phenomenon of reality’s “co-constitution” and contributes to a dynamic ontology of perceptual and cognitive processes […]


2011 - L’entre-deux holographique : un espace troublé de la rencontre visuelle (In-Between). Synthèse de la conférence donnée pour la Journée d’études L’oeuvre dans l’espace public / Le public dans l’oeuvre, organisée par Revue EDREDON, UQAM

Abstract: Les aspects dynamiques de la perception visuelle relative à la réception esthétique des images holographiques situées dans la mise en scène de l’installation interactive «In-Between» (1997) sont au coeur de cette discussion. Celle-ci est en effet emblématique d'une approche cherchant à mettre en valeur la notion de «champ d'action», telle que décrite par l'auteure allemande Gabriele Schmid, et qui fait particulièrement résonner l'idée d'une rencontre, d'un espace trouble de l'entre-deux. Un espace d'interférences entre l'oeuvre installative, l'image, la construction de la perception du spectateur, le réseau des ondes du dispositif de détection et les relations de cohésion spatiale se formant occasionnellement entre les différents spectateurs à l'intérieur de cette installation.


 

EN

2006 - De la perception de la Terre-mère à celle de la Terre-enfant. Synthèse de la conférence donnée au colloque Expanding the Space, organisé par OLATS à «Octubre Centre de Cultura Contemporania» (le 6 octobre 2006).

Abstract:  « De la perception d’une image de la Terre-mère à celle de la Terre-enfant »

Comment les technologies d’imagerie - obtenues par télésurveillance de l’état de la planète (Earth Monitoring) - symbolisent-elles notre perspective de domination colonialiste sur la nature terrestre, tout en permettant l’émergence d’une conscience éco-artistique et relationnelle, beaucoup plus holistique et protectrice de la Terre?

Dans cette présentation faite au colloque Expanding the Space (oct, 2006), j’ai esquissé comment le renversement épistémologique du rapport symbolique que l’humain entretient depuis des siècles avec la planète Terre (de la Terre-mère à la Terre-Enfant) s’est progressivement construit à partir de ma pratique artistique en installation holographique et photographique (dès 1992) et diverses réflexions théoriques reliées à des approches éco-géo-philosophique (L. Margulis et J. Lovelock, D. Cosgrove, ou E. Morin).


FR

 

FR

1999 - Qu’est devenu le Copy-Art, art du photocopieur, à l’ère du numérique ? Philippe Boissonnet

Publication en ligne par le centre d’art Sagamie, Alma, Canada

Résumé: Les pratiques reliées aux impressions de masse sur photocopieurs semblent avoir été reléguées à l’histoire, celle des années 60-70. Dans les années 80 plusieurs termes ont circuler, influencés par les procédés et les idéologies dominants de chaque époque. À l’époque actuelle de la capacité infinie de reproduire n’importe quelle image de façon endémique, il est important de rappeler ce que ces artistes du copieur avaient de précurseurs dans le schème mental typique du numérique du copier/coller, de l’appropriation des sources et du montage composite des images.


1995 - Ceci n'est pas une copie, Philippe Boissonet, dans l’ouvrage «Esthétiques des arts médiatiques (tome 1)», POISSANT Louise (sous la dir.). Presses Universitaires du Québec. P. 101-105

Résumé: Si le Copy Art est né dans l'esprit des révoltes sociales où on le percevait alors comme «the most democratic and spontaneous form of our time», l'explosion générale de la micro-informatique qui suivit aura probablement contribué à estomper cette position. Une mutation s'opère et, dans les années 1980-1985, nous entrons alors dans l'ère de la copigraphie et de l'électrographie numériques au même titre que se sont développées sans doute la photographie et la vidéo numériques.
« Copigraphie » et « électrographie » sont en effet les deux termes qui correspondent le mieux maintenant à l'état de cette forme d'art, en attendant bien sûr qu'un autre terme, plus global, qui permette de mieux définir les œuvres produites non seulement sur les copieurs, mais aussi à partir des imprimantes en tout genre. Ainsi que le suggérait en 1992 l'artiste Georg Mülheck, ne pourrait-on pas parler de « datagraphie » ?


FR
+
EN

1993 - Artiste en résidence : un circuit ouvert / Artist in residence : an open circuit, Philippe Boissonnet, dans le catalogue d’exposition collective «Copies non conformes», éd. Le Centre Copie-Art, Montréal. P. 19-23 

Introduction: En 1987, profitant de l'intérêt soulevé par l'exposition « Médium: photocopie », le Centre Copie-Art inaugura le premier programme (canadien) d'Artistes en résidence spécifiquement consacré à la recherche copigraphique et électrographique. Celui-ci permit d'inviter une dizaine d'artistes québécois, allemands et suisses à venir explorer le potentiel expressif et plastique de ces équipements: photocopieurs analogiques et numériques Canon, Sharp et Xerox'"'. Depuis, le jeune Musée International de l'Électrographie, à Cuenca (M.I.D.E.), lui a emboîté le pas en créant son propre centre de recherche et de création [...]. Bien que le point focal de ces ateliers ait été essentiellement construit autour du thème de l'exploration libre, il m'avait toutefois semblé important, dans l'optique de la copigraphie telle que définie par Monique Brunet-Weinmann [...]


EN

1989 - Holography and the Imaginary Double, in Leonardo : International Journal for the Arts, Sciences and Technology, special issue No 22, Vol. 3-4, Berkeley

Abstract: The kinship that holograms have with hallucination and mirage leads the author to a theoretical reflection on the imaginary Double as related to the image of the body. This correspondence to the archetype of human thought is one of the main formal specificities of pulsed holography, besides of course the illusion of the third dimension. The author uses this correspondence as a means of discussing the contemporary tendency of art and culture to reduplicate themselves, thereby almost creating their own imaginary Doubles.


FR

1984 - L'irreprésentable du corps, dans «Cahiers des Arts Visuels du Québec No 20», Montréal. P. 15-19

Résumé: La représentation qui prend pour objet le corps même de celui qui représente ne peut faire autrement que d'exprimer et de souligner le dilemme insurmontable qu'il y a dans l'incompatibilité d'un désir de se mettre en présence de soi-même et d'être présence-en-soi [...] L'imbrication indémêlable d'un corps-objet et d'un corps-sujet donne à celui qui essaye de s'auto-représenter une consistance confuse, floue, mouvante et insaisissable [...] Je me passionne pour cet instant qui hésite à faire chavirer l'éphémère dans le durable, la présence dans l'absence. Intervalle qui révèle un espace trouble du corps où l'intelligible perd pied. Zone mouvante et insécure de l'être qui touche à l'absurde et peut-être à la mort; c'est l'irreprésentable de celui qui essaie de mettre devant lui ce qu'il a en lui […]


FR

1982 - L'émergence d'un art reprographique?, dans «Cahiers des Arts Visuels du Québec No 14», Montréal. P.17-22

Introduction: Me promenant dans Montréal, alors que j’étais fraîchement arrivé de France, je découvris la galerie Motivation V et son centre de recherche xérographique : une seule photocopieuse Xerox, une location coûteuse et une technique fragile…, mais largement de quoi aiguiser la curiosité et avoir envie de l’expérimenter. Modèle fixe ou mouvant, image, objet, corps ou même lumière… 3 sélections de couleurs, quelques secondes, et l’on passe de la conception à la réalisation de l’image. Facilité déconcertante ou même décevante diront certains. Je n’ai pas voulu m’arrêter à de simples constats si radicaux et j’ai préféré interroger cette nouvelle pratique artistique afin de mieux restituer ses qualités ou ses faiblesses, ses ressemblances et dissemblances avec les autres techniques de reproduction en multiples exemplaires.

(Version anglaise disponible)