ENTRE CIEL ET TERRE : LA LUMIÈRE
« TANT QU’IL Y AURA DE LA LUMIÈRE ». Sélection 2008-2023. La Petite Place des Arts (St-Mathieu du Parc, Qc, Canada)
À venir (5 oct 2024 - 10 janv. 2025) : Exposition de groupe à Holosdadosnegros Foundation, Villanueva de los Infantes (Espagne)
À venir (3 oct - 3 nov. 2024) : « 45 ans d’art électrographique au Québec », collection du Centre Copie-Art. Galerie de la SAT, MTL
Les créations de Philippe Boissonnet recoupent plusieurs formes expressives : dessin, photographie numérique et lenticulaire, ou scanographie, holographie et installations, parfois interactive et souvent lumineuses. Dès le milieu des années 80, sa démarche singulière privilégie une esthétique du métissage artistique. D’un média à un autre, il a toujours démontré son intérêt pour le visible entre apparition et disparition. Ses créations s’appuient sur le concept « d’inconsistance du réel » et jouent avec la fragilité des apparences ou l’instabilité des points de vues. Il vise ainsi à faire ressentir les limites de notre perception et, par extension, celles du monde qui nous environne. La transparence de l’image et la déconstruction du spectre lumineux, l’ambiguïté spatiale ou l’évanescence du visible font partie de ses stratégies. Il s’intéresse plus particulièrement à l’instabilité de l’image du monde terrestre.
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«La notion de fragilité est au coeur de la production de Philippe Boissonnet. Son utilisation particulière de l’holographie en témoigne (… ). Depuis quelques années Boissonnet utilise cette fragilité pour en dire une autre : celle de la Terre et des êtres qu’elle porte. » (Jean Dumont, 1995)
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«Philippe Boissonnet s’est attaché à mettre en scène la volatilité, l’ambiguité, la diversité, l’insaisissable de nos images du monde. Il nous en donne une démonstration brillante, usant tantôt du dessin, tantôt de la photographie ou de la sculpture, beaucoup de l’holographie, la technologie la plus complète et pourtant la plus incertaine. …». (Hervé Fischer, 2017)
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« L’évolution du travail de P. Boissonnet ne tarit pas de cette recherche intime sur son rapport au monde. Les premiers dessins des années 80 appellent déjà cette dualité entre présence et absence (Isabelle Pichet, 2023)